conge mater

Le congé de maternité est indispensable pour la santé de la mère et de l’enfant. C’est pourquoi, il est partiellement pris en charge par l’assurance maternité.



Cependant, si les salariées et les fonctionnaires bénéficient en principe d’un congé d’une durée légale de 16 semaines, décomposées en un congé prénatal de 6 semaines et un congé postnatal de 10 semaines, les non salariées n’ont aucun droit au repos légalement défini (à l’exception des agricultrices, qui bénéficient elles aussi du congé maternité de 16 semaines).

Dans tous les cas,vous pouvez prendre moins de 16 semaines si vous le souhaitez, le minimum légal pour les salariées étant de 8 semaines : 2 avant et 6 après l’accouchement. Mais faites-vous suivre très régulièrement par votre médecin pendant la grossesse, afin de ne prendre aucun risque pour votre bébé ou pour vous. Et pour le congé postnatal, même si vous êtes une acharnée de travail, attendez de voir… Peut-être aurez-vous plus envie que vous ne le pensiez de rester à la maison pour dorloter votre tout-petit une fois que vous l’aurez vu !

N’attendez pas trop longtemps pour déclarer votre grossesse !

En Europe : des formules variées
Depuis 1992, une directive fixe un minimum de 14 semaines pour les congés de maternité (des salariées) dans les Etats de l’Espace Economique Européen (qui comprend, outre les quinze pays de l’Union Européenne, l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège). Au-delà de ce seuil, chaque Etat est libre de déterminer la durée ainsi que le mode de rémunération de ces congés. Variable en fonction du nombre d’enfants à charge et à naître, ainsi que des éventuelles complications de la grossesse, la durée du congé de maternité peut aller de 14 semaines en Suède à 28 semaines au Danemark

N’en concluez pas pour autant qu’il vaut mieux accoucher au Danemark ! Tout dépend des mesures de politiques familiales qui complètent cet arrêt de travail. Malgré un congé de maternité minimal, les Suédoises (et les Suédois !) bénéficient d’un congé parental long, bien rémunéré, et qu’elles peuvent fractionner à l’envie jusqu’aux huit ans de l’enfant.